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Principaux caractères spécifiques

Le souchet est un canard de petite taille, d’une longueur de 44 à 52 cm pour une envergure de 70 à 84 cm. Les mâles pèsent de 500 à 800 g, les femelles de 470 à 750 g. C’est un oiseau assez court, au cou plutôt bref. Son bec spatulé, large et massif, lui confère une silhouette caractéristique. Avec la sarcelle d’été, c’est le seul anatidé paléarctique à posséder des couvertures alaires bleues, couleur plus ou moins intense selon le sexe et l’âge. En plumage nuptial, le mâle a la tête vertnoir iridescent, la poitrine et les épaules blanches, les flancs et le ventre acajou.

L’arrière des flancs est blanc. Le dos, le dessus et le dessous de la queue sont noirs. Les femelles et les jeunes sont bruns, les plumes du corps bordées de beige ou de chamois. Les jeunes souchets acquièrent leur plumage nuptial tardivement, parfois pas avant février. Il existe dans cette espèce un plumage intermédiaire entre le plumage nuptial et celui d’éclipse. Le bec du mâle est noir. Celui de la femelle est olive, gris ou brun, souvent bordé d’orangé et taché. Les jeunes ont le bec olivâtre à base orangée, taché pour la femelle. Les pattes du mâle adulte sont rouge orangées, celles de la femelle et des jeunes oranges.

Canard souchet (Anas clypeata)

L’oeil est typiquement jaune vif chez le mâle adulte, brun à brun-jaunâtre chez les femelles et les jeunes mâles. Le miroir est vert métallique bordé antérieurement d’une barre blanche chez les mâles. Celui des femelles est gris anthracite à vert, bordé antérieurement d’une barre blanche dans les deux classes d’âge et postérieurement d’une barre claire au moins chez les jeunes.

Détermination du sexe et de l’âge

La distinction des classes de sexe et d’âge par l’examen alaire est assez aisée. Les mâles adultes sont reconnaissables au premier coup d’oeil, par le bleu chatoyant de leurs couvertures. Pour les autres catégories, le risque d’erreur concerne surtout, quoique rarement, l’âge des femelles.

L’examen alaire portera sur les petites et moyennes couvertures sus-alaires, les couvertures marginales, les sept premières grandes couvertures secondaires et sur les grandes couvertures tertiaires. Pour sexer un oiseau, il est fréquent de devoir examiner les couvertures marginales. Dans ce cas, on considérera les plumes implantées légèrement en retrait de l’extrême bord d’attaque de l’aile et du poignet plutôt que celles du bord même de l’aile, qui peuvent être identiques pour toutes les classes de sexe et d’âge. En cas de doute, la reconnaissance de l’âge des femelles reposera sur un examen très minutieux de la forme des grandes couvertures secondaires et des petites et moyennes couvertures. Si on dispose de l’oiseau entier, on recherchera des critères non alaires : couleur de l’iris (le jaune apparaît dès septembre chez les jeunes mâles), présence ou non de vermiculures, forme des rectrices, taches sur le bec, existence ou non d’une bourse de Fabricius pour les oiseaux morts.

 Grandes couvertures tertiaires

Plumes non usées, à bords habituellement réguliers. Elles sont brun foncé à noires, avec des reflets verts ou bleu-violet, surtout sur le vexille externe. Elles sont dépourvues de liseré proprement dit mais leurs bords présentent souvent une coloration bleutée mal délimitée. Il ne faut pas confondre la première grande couverture tertiaire avec la douzième grande couverture secondaire, qui possède un liseré blanc sur une partie du vexille externe.

 Grandes couvertures secondaires

Examiner les sept premières. Plumes à bords presque parallèles, à extrémité large et anguleuse, voire carrée, particulièrement au niveau du vexille interne. Ces plumes sont blanches et brunes. Le blanc de la partie distale remonte haut, la base brune étant largement masquée par les moyennes couvertures bleues. La séparation entre le blanc et le brun est habituellement nette et plutôt rectiligne ; le blanc est éclatant et pur. Exceptionnellement (peut-être 1% des oiseaux), il peut subsister une petite tache bleu-brun estompée à l’extrémité du vexille interne d’une ou de quelques plumes.

 Petites et moyennes couvertures

Plumes non usées, étroites, se rétrécissant graduellement jusqu’à leur extrémité, certaines étant presque effi lées. Elles sont d’un bleu pâle et chatoyant,

les plus internes présentant parfois des refl ets presque métalliques. Ces plumes sont unies et dépourvues de liseré, sauf parfois au niveau du poignet et de l’extrême bord antérieur de l’aile.

 Couvertures marginales

Examiner les plumes implantées un peu en retrait du bord d’attaque de l’aile et à l’écart du poignet. Elles sont unies, dépourvues de liseré clair.

 Grandes couvertures tertiaires

Avant la mue nuptiale, ces plumes sont fréquemment éraillées, usées et présentent de ce fait un bord irrégulièrement arrondi. Elles sont brun terne, dépigmentées, bordées d’un liseré blanc à crème souvent mal défini sur leur tiers distal. Ce liseré peut avoir partiellement disparu par abrasion.

 Grandes couvertures secondaires

Examiner les sept premières. Plumes à bords non parallèles, convergeant régulièrement vers l’extrémité, qui est assez étroite et de forme arrondie, voire obtuse. Ces plumes sont blanches et brunes.

Le blanc de la partie distale est en moyenne peu étendu, de telle sorte que la base brune, qui dépasse largement des couvertures bleues, est bien visible sur la plupart de ces plumes. La séparation entre le blanc et le brun est d’ordinaire imprécise et sinueuse, avec un décrochement au niveau du rachis. Le blanc est mat, couramment maculé d’une tache brun-bleu à l’extrémité du vexille interne. Cette tache est parfois très diffuse et limitée à une seule plume. Elle est d’ordinaire masquée par le vexille externe de la plume voisine. Rarement, les couvertures secondaires sont dépourvues de ces taches à leur extrémité.

 Petites et moyennes couvertures

Plumes assez étroites mais globalement arrondies à leur extrémité. Elles sont d’un bleu mat, terne. Certaines sont mêlées de nuances brunes.

Ces plumes sont unies et dépourvues de liseré clair, sauf au niveau du poignet et de l’extrême bord antérieur de l’aile.

 Couvertures marginales

Examiner les plumes implantées un peu en retrait du bord d’attaque de l’aile et à l’écart du poignet. Elles sont unies, dépourvues de liseré clair.

 Grandes couvertures tertiaires

Plumes non usées, à bords habituellement réguliers, presque parallèle et extrémité bien arrondie. Elles sont brunes, bordées sur leur tiers distal d’une large marge blanche à crème, franche et continue, contrastant nettement avec le reste de la plume.

 Grandes couvertures secondaires

Examiner les sept premières. Plumes à bords presque parallèles, à extrémité large et assez anguleuse, particulièrement au niveau du vexille interne. Ces plumes sont blanches et brunes.

Le blanc de la partie distale remonte assez haut, la base brune étant largement masquée par les moyennes couvertures bleues. La séparation entre le blanc et le brun est parfois imprécise et sinueuse. Le blanc est éclatant et pur. Exceptionnellement, il peut subsister une petite tache brun bleuâtre très estompée à l’extrémité du vexille externe.

 Petites et moyennes couvertures

Plumes non usées, étroites et se rétrécissant graduellement jusqu’à leur extrémité.

Elles sont bleu pâle, une grande proportion bordée d’un liseré beige chamois. La plupart des femelles adultes ont également des taches beiges à chamois au centre de certaines de ces plumes. Il arrive cependant qu’elles en soient dépourvues.

 Couvertures marginales

Ces plumes présentent un liseré beige à chamois.

 Grandes couvertures tertiaires

Avant la mue nuptiale, ces plumes sont fréquemment éraillées, usées et présentent de ce fait un bord irrégulièrement arrondi. Elles sont brun terne, souvent dépigmentées, bordées d’un liseré blanc à crème souvent mal défini sur leur tiers distal. Ce liseré peut avoir partiellement disparu par abrasion.

 Grandes couvertures secondaires

Examiner les sept premières. Plumes à bords non parallèles, convergeant régulièrement vers l’extrémité, qui est assez étroite et de forme arrondie, voire obtuse. Ces plumes sont blanches et brunes. Le blanc de la partie distale est en moyenne peu étendu, de telle sorte que la base brune est bien visible sur la plupart de ces plumes.

La séparation entre le blanc et le brun est d’ordinaire imprécise et sinueuse, avec un décrochement au niveau du rachis. Le blanc est mat à sale, couramment maculé d’une tache brune à l’extrémité du vexille interne. Cette tache est parfois très diffuse et limitée à une seule plume. Elle est d’ordinaire masquée par le vexille externe de la plume voisine. Rarement, les couvertures secondaires sont dépourvues de taches à leur extrémité

 Petites et moyennes couvertures

Plumes assez étroites mais globalement arrondies à leur extrémité. Elles sont brunâtres à nuances bleu terne. Quelques unes au moins sont bordées d’un liseré beige, parfois partiellement.

Certaines femelles possèdent également des taches beiges à chamois au centre de quelques couvertures.

 Petites couvertures marginales

Ces plumes présentent un liseré beige à chamois.

Tableau synoptique des principaux critères alaires distinctifs du sexe et de l’âge

MÂLE ADULTE

MÂLE JUVÉNILE

FEMELLE ADULTE

FEMELLE JUVÉNILE

Grandes couvertures tertiaires (ici, la 2e)

non usées – brun-noir avec reflets vert-bleu – pas de liseré blanc

usées – brun terne avec fin liseré blanc-beige souvent abrasé

non usées – brunes avec marge blanche large et nettement défi nie

usées – brun terne avec fin liseré blanc-beige souvent abrasé

Petites et moyennes couvertures (sauf près du poignet)

étroites et pointues – bleu pâle chatoyant – unies et sans liseré

arrondies – bleu mat parfois à nuances brunâtres – unies sans liseré

étroites – bleu pâle avec liseré et parfois tache beige-chamois

arrondies – gris-bleu terne à brunâtre – certaines avec fin liseré et tache

Grandes couvertures secondaires (les 7 premières)

bout large et anguleux – blanc pur et éclatant remontant assez haut – séparation entre blanc et brun nette et assez rectiligne

bout étroit et rétréci – blanc peu étendu ou taché de brun – séparation entre blanc et brun fl oue et sinueuse

bout large arrondi-anguleux – blanc pur et éclatant remontant assez haut – séparation entre blanc et brun parfois fl oue et sinueuse

bout étroit et rétréci – blanc peu étendu ou taché de brun – séparation entre blanc et brun floue et sinueuse

Nota : les plumes d’oiseaux juvéniles sont montrées ici telles qu’on peut les observer avant la mue nuptiale.

Auteur : Jean-Baptiste Mouronval – Office national de la chasse et de la faune sauvage – Le Sambuc 13200 ARLES

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